Aujourd’hui, 20% des chefs d’entreprise en Suisse ont plus de 60 ans, ce qui signifie qu’un grand nombre de sociétés sont ou seront prochainement à reprendre.
Mais qui aura la chance de faire perdurer le travail d’une vie ? Ou plutôt l’envie ?
Un membre de la famille ?
Un grand groupe ?
Ou un repreneur externe ?
Qu’est-ce qui pousse une personne à racheter une société déjà existante plutôt qu’à en lancer une ?
Le repreneur gagne du temps, du moins une fois qu’il a trouvé la perle rare. Mais, avant le match, il faut parfois attendre plusieurs années. La patience est de mise surtout quand il s’avère que l’entreprise n’est pas aussi clean qu’elle le prétendait.
Bon, en même temps le repreneur n’aura pas besoin de se faire une clientèle ou encore de trouver le bon personnel. Tout est déjà en place ! Il lui « suffira » de faire prospérer ce qui existe déjà sans bousculer un écosystème qui jusqu’ici fonctionnait parfaitement sans lui.
Un challenge d’une certaine ampleur !
Surtout quand on sait que l’être humain a horreur du changement... Lui imposer un nouveau dirigeant peut donc lui donner l’envie de s’en aller.
Alors comment faire pour s’assurer que la transmission se fera en douceur et en prenant en compte les besoins des uns comme des autres ?
Ne serait-ce pas une histoire de relations humaines avant tout ?
Et si ça commençait par un partage de valeurs entre le cédant et le repreneur. Sont-ils sur la même longueur d’ondes ? Qu’est-ce qui les lie réellement ?
Dans certaines transmissions d’entreprise, les nouveaux dirigeants, gardent le cédant dans la société, pour se former correctement et rassurer les équipes. D’autres, décident que durant x temps, le cédant formera le repreneur avant de s’en aller pour une retraite bien méritée.
Mais qu’en est-il des doutes et des besoins du repreneur ?
Peut-il tout partager avec son cédant et sa nouvelle équipe ? Pas toujours, évidemment ! Mais alors sur qui peut-il compter, s’appuyer et échanger ?
Rien n’est plus efficace que d’être accompagné par une personne externe à la société. Une personne qui n’est pas impliquée émotionnellement et financièrement. Encore mieux si elle est déjà passée par là. Son expérience va faire la différence, votre différence.
C’est en apprenant des autres que l’on gagne véritablement du temps.
Différentes structures associatives existent pour vous accompagner dans les étapes importantes de la reprise d’entreprise, comme par exemple :
Ce réseau accompagne de manière bénévole des repreneurs ou créateurs d’entreprises. Le but, permettre aux entrepreneurs d’obtenir le soutien d’un mentor, lui-même dirigeant et avec une grande expérience dans la gestion.
Vos avantages en tant que Lauréat :
C’est gratuit
2 ans d’accompagnement personnalisé !
Une rencontre mensuelle au Club des Lauréats avec des interventions pragmatiques d’entrepreneurs
L’accès à un large réseau professionnel
Découvrez les critères de sélections ici : https://www.reseauentreprendre.ch/entreprendre
Adlatus Léman est un réseau d’ancien dirigeant d’entreprise. Ils vous accompagnent dans les différentes étapes de votre acquisition :
- Définition de vos critères et besoins
- Création d’un dossier complet
- Analyse des potentielles entreprises à reprendre
- Accompagnement personnalisé sous forme de coaching
Le but : vous permettre de confronter vos idées, vos doutes et questions tout en étant soutenu et entouré.
Un vivier de compétences, plus de 300 consultants en Suisse.
Plus d’informations directement : www.adlatus-leman.ch
Ou encore en créant ou solidifiant votre conseil d’administration ?
Pour assurer la pérennité de votre nouvelle acquisition, entourez-vous de personnes ayant des compétences clés qui serviront votre société (spécialiste IT, finance, durabilité etc…).
Faites-vous conseiller par APIA Swiss sur l’importance d’inclure des administrateurs indépendants dans votre Conseil d’Administration. Le fait que l’administrateur indépendant ne soit pas lié au chiffre d’affaires de l’entreprise, vous assure son impartialité. Son objectif est donc de défendre les intérêts de la société.
Plus d’informations : https://apiaswiss.ch
Entreprendre un peu mais pas trop vite…
Un nouvel acquéreur a certainement des millions d’idées sur comment il va pouvoir transformer, dynamiser, optimiser la structure qu’il vient de s’offrir. Pourtant, comme nous le mentionnait, Guy Michoud, lors de l’événement organisé par le Réseau entreprendre de mercredi 25 janvier, il faut y aller par étape.
Tout régenter n’est pas toujours nécessaire et surtout bouscule terriblement l’équilibre installé.
La reprise d’une entreprise demande de l’humilité, de la patience et une forte intelligence émotionnelle. C’est en comprenant l’environnement, les collaborateurs et leurs envies qu’il devient plus facile de fonctionner ensemble.
Le mieux est encore de savoir comment entreprendre avec ses collaborateurs !
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